Insectes Xylophages

Le seul traitement garantissant une efficacité totale est le travail par injection à haute pression. C’est celui que nous avons adopté et amélioré. Pour ce faire nous utilisons un matériel de haute technologie.

Le produit que nous injectons pour assurer la protection préventive et/ou curative des charpentes :

  solution aqueuse pour les bois imprégnables (résineux)
  solution solvantée pour les bois peu imprégnables (feuillus)

Il est fluant et pénétrant, il se fixe dans les bois. Sa durée de séchage sous abri est de quatre à six semaines.


Perçage
Opération préliminaire. Les trous disposés en quinconce sont forés chaque 15 cm.

Traitement par injection
L’injection se fait sous pression jusqu’à saturation de produit curatif adapté (fongicide, insecticide, ..) La pression d’injection varie en fonction du degrés d’attaque et de la nature du bois.

Traitement externe
En dernière opération, une pulvérisation du produit est réalisée sur l’ensemble des bois.


Fourmis charpentières

Les fourmis charpentières peuvent causer des dommages importants en creusant des chambres et des galeries dans des pièces de bois qui assurent le maintien de la structure de la maison.   

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Vrillette

La vrillette peut voler et ainsi infester des bois parfois éloignés de son lieu de naissance.


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Capricorne

Le capricorne des maisons est l’insecte à larves xylophages le plus répandu et le plus dégradant pour les charpentes des habitations.

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Fourmis Charpentières

Infestations

Les infestations de nos habitations par les fourmis peuvent se produire de plusieurs façons:
  l’arrivée dans la maison d’une reine qui fonde une nouvelle colonie
  la migration d’une colonie ou d’une partie de la colonie (nid satellite) à la suite d’un stress majeur (comme l’abattage d’un arbre, le            remplacement d’une fenêtre ou la disparition d’une clôture en bois où se trouvait le nid)
  l’introduction de matériel contenant des fourmis dans la maison, comme du bois de chauffage


Nuisances et lutte

Les fourmis charpentières creusent leurs galeries dans le grain du bois en suivant les parties les plus molles. Les parties dures sont laissées intactes et font office de parois pour soutenir les galeries. Les fourmis gardent leurs tunnels et leurs chambres très propres. Elles enlèvent le bois grugé, qu’elles repoussent hors du nid. Ces déchets s’accumulent et forment des petits tas de sciure de bois sous les trous d’entrée du nid, ce qui constitue un indice de la présence des fourmis. Les particules de sciure ont la forme de filaments. Les petits tas de déchets peuvent aussi contenir des particules de sol, des fourmis mortes, des morceaux d’insectes ou des restes de nourriture. Lorsqu’elles s’installent à l’intérieur des domiciles, ces fourmis affectionnent particulièrement les grandes poutres de soutien et les solives. Elles peuvent donc causer des dommages importants en creusant des chambres et des galeries dans des pièces de bois qui assurent le maintien de la structure de la maison. Il vaut mieux agir rapidement lorsqu’on trouve ces insectes chez soi

Vrillette

Ponte et développement

La vrillette adulte se rencontre à partir du mois de mai et jusqu’en septembre, mais les émergences sont toutefois les plus nombreuses durant les mois de juin et juillet.
Si elle se déplace en marchant quand la température est trop basse, à partir de 17 °C, elle peut voler et ainsi infester des bois parfois éloignés de son lieu de naissance.

L’insecte parfait qui n’a qu’une fonction de reproduction, ne se nourrit pas et a une durée de vie proche de trois à quatre semaines


Après l’accouplement, la femelle va déposer ses oeufs sur une surface rugueuse telle que les aspérités des bois non rabotés, parties non cirées des meubles, tranches de panneaux de contreplaqué, fentes, joints d’assemblages, anciennes galeries.

Le nombre moyen d’oeufs déposés, soit isolément, soit par groupes de deux ou trois, oscille entre 20 et 30.


La petite larve éclot au bout de cinq semaines environ et son développement dans le bois dure entre deux et quatre ans en moyenne. Il varie en fonction:

  d’une éventuelle attaque de champignon qui, le plus souvent, favorise le développement de la larve;

  de l’humidité : l’humidité du bois la plus favorable est voisine de 30 % et l’humidité relative ambiante minimale est comprise entre 55 et 65 %, ce qui                            correspond à 20 °C à une humidité du bois proche de 10 %

   de la température la plus favorable est voisine de 22 °C et le développement a lieu entre 12 et 29 °C pour les jeunes larves, et 17 et 27 °C pour les larves plus              âgées.

Dommages causés
Après le développement de la première génération, une attaque se décèle par la présence de petits orifices d’envol des adultes dont le diamètre est proche de 1 à 3 mm, ainsi que par l’apparition fréquente de petits amas ou coulures de vermoulure à la surface du bois.
Ces orifices sont facilement confondus avec ceux de Lyctus, mais les dégâts de ces deux espèces peuvent se différencier par leur vermoulure. Si la déjection de Lyctus est fine, et au toucher comparable à de la fleur de farine, celle de la petite vrillette est plus grossière et coule sous les doigts.
Les galeries larvaires d’Anobium punctatum sont de même diamètre que les orifices, orientées dans le sens du fil du bois et communiquent fréquemment entre elles.

Nuisances et lutte
Étant donné que les larves ne creusent pas de galeries à l’extérieur du bois, les dommages peuvent s’avérer considérables avant que les trous de sortie des adultes n’apparaissent, d’autant plus que, tel qu’il est mentionné plus haut, ces trous peuvent prendre quelques années avant d’apparaître. Selon les relevés effectués, il a été établi que le nombre d’insectes de la première génération se trouve multiplié par dix en dix ans. Leur présence dans les habitations signifie qu’à plus ou moins long terme, les éléments en bois sont contaminés. Par ailleurs, les adultes ont la capacité de voler et sont attirés par la lumière du jour. Ils se retrouvent donc déambulant sur le rebord des fenêtres ou tout près de celles-ci.
Lorsque les charpentes ou les planchers sont gravement atteints, il faut absolument remplacer le bois, sinon la maison risque de finir en poussière.

Capricorne

Ponte et développement
Le développement du Capricorne est des plus classiques : l’œuf donne une larve, qui donnera une nymphe, puis à terme un insecte dit « parfait » et donc apte à se reproduire.La ponte, relativement modeste, ne semble pas excéder la cinquantaine d’œufs, et une trentaine semble la norme. La durée du développement larvaire est tributaire des qualités nutritives du bois, de l’hygrométrie ambiante, et, bien sûr, de la température. 


À cet égard, la larve du capricorne est parfois soumise à des fluctuations thermiques extrêmement importantes (cas des charpentes sous toitures par exemple), mais elle a la faculté de se mettre « en pause » quand la température est trop basse ou au contraire trop élevée, la plus adaptée se situant entre 25 °C et 30 °C.

Cet ensemble de considérations fait que la durée du développement larvaire peut demander 5 à 10 ans en fonction de la température ambiante et de la valeur nutritive du bois, la moyenne étant de 3 à 5 ans.

Envol
juin à août.

Longévité de l’insecte
25 jours environ.

Essences attaquées
Aubier des résineux construits (douglas, épicéa, sapin, pin, mélèze, etc.) et duramen des bois blancs (hemlock) lorsque le bois est sec. L’intervalle de température dans lequel l’insecte est actif est de 10 °C à 38 °C avec une température favorable de 28 °C.

Dommages causés

Orifices d’envol ovales de 6 x 10 mm environ. On perçoit souvent sur la surface du bois les galeries d’alimentation sous-jacentes dans le sens des fibres. Comme il n’y a pas expulsion de sciure, l’attaque est souvent décelée très tard. En ambiance calme, on peut entendre les larves creuser. Le capricorne des maisons endommage la structure du bois et compromet sa résistance. Des dégâts similaires peuvent être causés aux bois feuillus par l’Hesperophane, plus rare dans nos régions.

Nuisances et lutte
Le capricorne des maisons est l’insecte à larves xylophages le plus répandu et le plus dégradant pour les charpentes des habitations. Les dégâts peuvent être considérables, et aller au plus profond des pièces de bois, engendrant ainsi des pertes de résistance mécanique très graves. Le capricorne des maisons pourrait bien être le pire nuisible du bois de construction en Europe centrale. Mais si on ne construit pas avec l’aubier des résineux, ni avec des bois blancs, on ne doit pas le craindre.

Il est impératif de traiter les bois préventivement dans le cas de constructions neuves. Un traitement curatif existe, par injection en profondeur sous pression des bois mis en oeuvre. Il est conseillé de faire appel à de véritables spécialistes du traitement du bois.